Le 8 novembre, la fondation internationale fêtera son centième anniversaire, l’occasion de célébrer en grandes pompes cet évènement à l’abbaye de Neïmenster. Un anniversaire qui coïncide également avec celui du droit de vote des femmes au Luxembourg, comme l’a rappelé la ministre de l’Egalité entre les hommes et les femmes, Taina Bofferding, présente pour l’occasion.
Réunies dans la salle Robert Krieps du centre culturel, les Zontiennes ont pu célébrer leur anniversaire autour d’un programme riche qui fît honneur aux femmes, à leur engagement et à leurs combats.
Après un mot de bienvenu et un message de S.A.R la Grande Duchesse, les Présidentes et les membres des Zonta clubs Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Eisleck, Luxembourg-Multiculturel, Mons et saint-Hubert-Redouté, sont revenues sur l’histoire et la création de la fondation, ses valeurs et ses programmes. Créée en 1919 par un petit groupe de femmes pionnières, à Buffalo dans l’Etat de New-York, Zonta s’est rapidement développée à l’échelle internationale dès 1938 à Viennes, où la première branche européenne fût créée. Depuis, la fondation est présente dans pas moins de 63 pays et rassemble 29 000 membres, dont des hommes, justement nommés les “Zonda Boys”. Ses objectifs premiers sont restés les mêmes : « aider les femmes à atteindre une plus grande égalité, tout en utilisant leur expertise individuelle et collective au service de leur communauté ».
Engager les jeunes femmes dans la lutte contre les inégalités de genres
Pourtant, au cours de ces cents années d’existence, la fondation a su diversifier ses activités. Elle s’est ainsi illustrée dans la lutte contre les inégalités de genres et contre les violences faites aux femmes, grâce à différents programmes et bourses mises en place dont la Bourse Amelia Earhart, la Bourse d’études JMK Women in Business ou encore la Bourse d’études Femmes en technologie. Car, au-delà de fédérer des femmes à travers le monde, Zonta œuvre pour une plus grande représentation féminine et un accès à l’éducation pour toutes. C’est pourquoi, elle engage les plus jeunes à rejoindre ses rangs afin qu’elles se conscientisent et maîtrisent des notions de leadership, grâce aux programmes Z et Golden Z qui s’adressent aux lycéennes et étudiantes.
Durant la cérémonie d’anniversaire, elles ont ainsi pris la parole afin de revenir sur leurs engagements et les enjeux d’être une jeune femme en 2019. Dans un contexte post-MeToo, elles n’ont aucun mal à s’affirmer féministes.
Enfin, la séance académique, entrecoupée d’interludes musicales ainsi que d’un spectacle de danse contemporaine HeforShe, réalisé et interprété par la chorégraphe Noa Nies, s’est achevée sur un discours de la ministre de l’Egalité entre les hommes et les femmes visant à rappeler les progrès réalisés sur ce terrain.