Differdange – C’est une très belle soirée qui s’est tenue samedi à l’initiative de Fabiola Puga, afin de présenter les créations de 10 designers personnellement sélectionnés par l’organisatrice de la Luxembourg Fashion Week, devenue incontournable en cinq éditions à peine… Femmes Magazine était évidemment sur place !

Par Linda Abdiche / Photos : courtesy of Primatt Photography

Parmi les participants, l’éclectisme était de mise avec des créateurs d’origine tunisienne comme Malik Gheni qui était « fier de représenter la mode du Moyen-Orient et du Maghreb », notamment dans des silhouettes de véritables déesses scintillantes ; ou encore venus du Brésil comme Catia Dos Santos, qui a présenté une collection haute en couleur en hommage à sa maman. De la diversité parmi les modèles également, où l’on a pu retrouver toutes les morphologies et les tranches d’âge représentées sur le podium…

Malik Gheni

Human Highness, No.Rainer, Biancaneve Bridal, Francini K. ou La Rena étaient également à l’affiche des talents célébrés ce samedi soir. Après un mot du Premier ministre Xavier Bettel, venu soutenir « ce chouette événement », le show était lancé sous la présentation enthousiaste et professionnelle de l’élégante Nathalie Reuter, visiblement rompue à l’exercice !

Fabiola Puga et Nathalie Reuter

La slow fashion était elle aussi bien représentée, notamment grâce à des créateurs comme Daniel Tarazona, qui a mis l’upcycling au cœur de la réflexion artistique de sa griffe Walking In Custom et n’utilise que des matériaux recyclés pour ses créations, ou encore la marque équatorienne Awka qui veut une mode durable, avec une conscience écoresponsable. Le prodige franco-luxembourgeois de 22 ans Yanis Miltgen n’a quant à lui peut-être présenté que 6 pièces, mais il s’agissait là de véritables œuvres d’art « sur pattes » ! Chaque création est ainsi le reflet d’un « moment de vie » et a nécessité entre 800 et 3000 heures de travail par look. Après avoir appris plus de « 300 techniques  de broderie et de couture auprès d’une maître d’art réunionnaise », il use de cette transmission précieuse de savoirs pour « créer et toucher autant le monde de la mode que des galeries d’art ».

La tendance était aux capes enveloppantes et majestueuses, aux tissus sertis de glitters et autres paillettes ainsi qu’aux happenings musicaux sur scène. Chaque designer a su montrer une identité propre et originale, à l’instar de la combinaison entre esprit sixties et féérie pour la véritable succes story de Francini K. ou encore la grâce et la pose de Human Highness…

Le concours Miss Tourisme Luxembourg était enfin lui aussi de la partie avec la présence de plusieurs dauphines parmi les mannequins ainsi que de l’actuelle Miss Tourisme 2023, Giulia Abrao qui a clôturé lé défilé de sa compatriote brésilienne Catia Dos Santos. Clap de fin festif avec, pour la première fois, une after-party by BOCHIC qui a conclu, en beauté et en musique, le pari pour le moment plutôt réussi d’une soirée so fashion au Luxembourg…