Il n’a fallu qu’un SMS (ou peut-être deux) pour booker un rendez-vous avec Sophie Johnen, la créatrice de Mya Bay. Dénichée un peu par hasard, la marque nous avait tout de suite tapé dans l’œil.
Des bijoux qui s’accumulent à l’envi, des petites phrases rigolotes, et des prix tout doux. Tout ce qu’on aime. Rencontre avec une créatrice aussi créative qu’audacieuse, passionnée et passionnante.
Qui êtes-vous ?
J’ai 37 ans, et, aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une entrepreneuse dans l’âme. Dès l’âge de 12 ans, j’ai commencé à avoir des petits boulots, à travailler les week-ends, durant les vacances scolaires. Très vite, j’ai senti venir l’envie d’avoir un truc à moi. Restait à définir quoi.
Quel a été le déclic ?
Je crois que j’ai essayé presque tous les secteurs. J’ai travaillé comme serveuse, commerciale, j’ai également fait six mois d’humanitaire, en Inde. Toutes ces expériences ont contribué à me nourrir. Lorsque j’étais à Londres, j’ai découvert la chaîne Prêt-à-manger. Exki n’existait pas encore en Belgique, et j’ai aimé ce concept novateur. Mais cela demandait d’investir une somme qu’hélas je ne possédais pas. J’avais vraiment envie d’amener quelque chose de nouveau, d’innover. J’ai toujours aimé les bijoux, alors j’ai décidé d’ouvrir ma petite boutique, à Maastricht, dans laquelle je vendais plusieurs marques d’accessoires. Un jour, je me suis demandé quel serait mon bijou idéal. Je tenais l’idée.
Quel est l’ADN de May Bay ?
Elle réside en trois points sur lesquels je n’aurais jamais transigé : des bijoux autour des 50 euros, des pièces ajustables – j’avais largement fait l’expérience des poignets de mes clientes Néerlandaises trop épais pour les petites créations françaises – et le mix&match. J’avais senti venir la tendance de l’accumulation de bracelet, qui est ultra tendance en ce moment. Ma première création a ainsi été le jonc ajustable avec 3 fermetures, qui est non seulement un best-seller, mais également notre bijou signature.
Avant tout, je voulais créer un lien avec mes clientes. C’est pour cela que j’ai décidé d’y inscrire des mots, des phrases fun/hyper inspirantes, en veillant toujours à sortir des sentiers battus et m’éloigner un trop vus et revus « Love ». Même si, bien sûr, la collection en comprend (sourire) !
D’où vient ce nom très solaire, d’ailleurs ?
Lorsque je réfléchissais au nom de ma maison/marque, j’étais en Thaïlande, avec une amie. En dessinant le fermoir du jonc, je me suis rendu compte qu’il ressemblait à une baie. J’avais le premier mot. Là bas, il existe un lieu qui s’appelait Maya Bay, mais ce nom est protégé. Alors j’ai continué à chercher. Il se trouve que je venais de perdre ma maman, qui s’appelait Myriam. Mya Bay était né.
Qui est la femme Mya Bay ?
Elle a entre 24 et 45 ans et aime s’entourer de ses amies. Elle est drôle, solaire, joyeuse, n’a pas la langue dans sa poche et aime l’aventure. Elle refuse de se prendre au sérieux. Souvent, quand je cherche des nouvelles phrases à inscrire sur les joncs, je me demande : que dirait la femme qui porte nos bijoux (rires ) ! Elle aime être à l’aise dans ses vêtements, mais toujours élégante.
Projetez-vous de créer des bijoux personnalisables ?
Dans deux mois ! Vous tenez une exclu, là (rires) ! En réalité, j’avais une autre marque – Spell on me – qui ne proposait que des bijoux personnalisables. J’ai décidé de fusionner ces deux marques et d’ajouter ainsi des bijoux personnalisables chez Mya Bay uniquement sur notre eshop.
Où vos bijoux sont-ils fabriqués ?
En France. Lorsque j’avais ma boutique, j’ai trop pâti des créations fabriquées en Chine de piètre qualité. Je veux aussi mettre en avant la qualité de nos créations.