En cette journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations féminines, le Service Egalité des chances de la Ville de Luxembourg se mobilise et s’engage aux côtés des ONG Fondation Follereau et PADEM.
Parce qu’entre 100 et 140 millions de femmes dans le monde, sont encore victimes de mutilations génitales, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est plus que jamais nécessaire de lutter contre ces violences. Ainsi, un stand d’information ainsi qu’une exposition présentant des témoignanges et informations de femmes ayant subi une excision, intitulée « NON d’une femme » étaient en place aujourd’hui, place d’Armes. Une façon de permettre à toutes les personnes intéressées de se renseigner sur cette problématique d’actualité, encore souvent méconnue.
Pourtant, classifiées en quatre types d’interventions selon l’OMS, ces mutilations engendrent de nombreuses complications sanitaires, pouvant entraîner la mort. Douleurs sévères, état de choc, saignements excessifs, infections, transmission du VIH sont autant de conséquences dramatiques, sans évoquer les conséquences sur la santé psychologique et mentale de ces femmes. Dans ce contexte et en vue d’éradiquer cette violation des droits fondamentaux que risquent de subir plus de trois millions de filles et de femmes tous les ans en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, le Service Egalité des chances de la Ville de Luxembourg a organisé un court sondage de trois questions, liées à cette problématique, dans l’optique de permettre à la Fondation Follereau, ainsi qu’à PADEM de mettre en lumière les connaissances du public luxembourgeois sur cette pratique inacceptable et violente envers les femmes.