De l’histoire de l’art à l’IT, il n’y a qu’un pas ou presque que Lucie Hoffmann a sauté avec brio.

Elle passe par une start-up, avant de rejoindre le secteur des fusions/acquisitions. C’est là que lui vient l’idée de mettre en relation de décisionnaires dans le secteur du B2B et fonde alors Vendimus. Passionnée et entrepreneure dans l’âme, elle a choisi la raison, à raison, puisqu’en 18 mois d’existence, Vendimus peut se réjouir d’avoir convaincu près de 40 clients, dont une majeure partie à l’international. Forcément, un tel parcours force l’admiration. Nous sommes donc allées à sa rencontre.

Pourquoi avez-vous décidé de créer votre propre entreprise?

Je suis entrepreneur dans l’âme, je crois. J’ai toujours évolué entourée d’entrepreneur et le devenir était somme toute assez naturel. Je n’aurais pas pu concevoir autre chose.

En quoi consiste votre société ?

L’objectif de Vendimus est de mettre en relation nos clients avec des partenaires potentiels. Cela passe notamment par des services de développement commercial (conseil en stratégie commerciale, organisation de réunions qualifiées entre décisionnaires, etc.). Nous nous sommes tournées vers le secteur de l’IT, en pleine expansion, et tout particulièrement vers le Cloud Computing.

Être une femme a-t-il été un frein?

Non, je ne pense pas que ce soit forcément un frein. Tout dépend de la façon dont on l’envisage. Être une femme dans le domaine de l’entrepreunariat peut également être perçu comme un challenge. Et chaque challenge contient en lui une opportunité…

À quoi devez-vous vos principaux succès?

La persévérance, sans aucun doute. Aujourd’hui, Vendimus, c’est une équipe de huit personnes. Et nous continuons à recruter. Pour continuer sur cette lancée, l’écoute est également une qualité fondamentale.

Quels sont vos challenges à présent?

Comme pour la plupart des sociétés, le recrutement. Et se remettre continuellement en question pour avancer.

Où puisez-vous votre force ?

Dans ce que je fais. Voir que nous sommes parvenus à créer de la valeur, et la façon dont nos employés évoluent au sein de Vendimus est une incommensurable source de satisfaction.

Y a-t-il une personne qui vous inspire, avez-vous un modèle ?

Il y en a plusieurs. Cela change. Mais en règle générale, les personnes qui m’inspirent sont celles qui vivent leur passion, qui vivent leur travail avec énormément de foi.

Quelles sont les trois qualités essentielles pour être chef d’entreprise ?

Celles requises pour être un bon chef d’entreprise ne sont pas les mêmes que celles pour être un bon manager. Nous avons une organisation spécifique. Une personne est chargée de manager l’équipe, tandis que moi, mon rôle est plus dans le développement, dans la relation avec nos clients. Elle manage sans aucun doute bien mieux que moi. Ce n’est pas parce que l’on est chef d’entreprise que l’on est bon manager… (sourire).

Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat ?

Celui de bien réfléchir en amont, de monter un business plan en béton, et de s’appuyer sur des personnes qui sont passées par là avant nous. Bien s’entourer est fondamental.

Y a-t-il des choses que vous ne referiez pas ?

Je ne sais pas… On apprend toujours de ses erreurs. Je pense même qu’il est fondamental d’en faire. Nous ne vivons pas dans un monde parfait, c’est important d’en avoir conscience.

Quand vous regardez le chemin parcouru, de quoi êtes-vous fière ?

Nous sommes encore au tout début de l’histoire, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Être soutenus par nos clients est une grande source de satisfaction. Proposer un projet, c’est une chose. Mais voir que celui-ci fonctionne, c’est tout simplement super. Mais pour l’heure, je préfère regarder devant !