Jeudi dernier, 200 lycéennes et lycéens s’étaient rassemblés à la Rockhal pour une journée placée sous le signe de la lutte contre le sexisme et pour l’égalité entre les sexes. L’occasion pour eux de montrer leur engagement et de se conscientiser.
Organisé par le ministère de l’Egalite entre les femmes et les hommes, le festival Rock de Rack a pris place, jeudi dernier, au sein de la Rockhal à Belval. Le but ? Sensibiliser les jeunes à la lutte contre le sexisme et leur donner la voix. Ludiques et pédagogiques, les ateliers organisés par le Conseil de presse, l’Université du Luxembourg, la Commission consultative des droits de l’homme, BEE SECURE, le Parlement des jeunes et le Service à l’égalité des chances de la Ville de Dudelange ont permis de revoir les étapes essentielles pour la démocratie, depuis l’instauration du droit de vote des femmes en 1919.
100 après le droit de vote des femmes, lutter contre le sexisme
Car force est de constater qu’un siècle après, les inégalités demeurent. Ainsi, les 200 jeunes luxembourgeoises et luxembourgeois, venus de 10 écoles différentes, ont pu débattre et réfléchir ensemble à l’histoire des femmes, l’égalité et au sexisme dans les médias. Lorsque l’on sait qu’en 2016, la présence des femmes dans les médias luxembourgeois avoisinait les 25% au maximum, aborder la question des stéréotypes de genres était loin d’être inutile.
La journée s’est poursuivie par un débat ouvert au grand public, organisé en partenariat avec le Parlement des jeunes et la Conférence nationale des élèves, qui a donné lieu à des discussions enthousiastes. De quoi faire mentir tous ceux qui imaginent que cette génération est dépolitisée. A l’inverse, ces derniers sont bien conscients des enjeux que représentent la lutte contre les stéréotypes de genres. Un état de fait salué par Taina Bofferding, ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes : « L’égalité entre femmes et hommes est un pilier important de la démocratie et il est essentiel que nous y contribuions tous ensemble. Cela fait du bien de voir que les jeunes ne sont pas désintéressés de la politique, bien au contraire ! ».