Jeudi 1er mars, Le Médiateur a dévoilé un rapport accablant sur les conditions des femmes détenues au Luxembourg. Les inégalités sont également de mise derrière les barreaux.
Claudia Monti a porté son étude sur le centre de détention de Schrassig, qui compte 34 femmes (contre 626 détenus masculins) et Givenich (où l’on recense 6 femmes pour 81 hommes). Et force est de constater que loin de les favoriser, cette infériorité est la source d’inégalités dont souffrent les détenues. Qu’il s’agisse des possibilités d’avoir un travail au sein du centre de détention, ou de conserver un semblant de vie sociale en côtoyant d’autres détenues, les femmes n’ont pas le même droit aux « avantages » que les détenus masculins.
Et le constat est encore plus alarmant lorsque l’on s’intéresse aux questions de santé ou de la familles. Ainsi, les détenues de Schrassig se voient privées de certaines activités thérapeutiques. De même, elles sont plus souvent privées du lien familial, avec des possibilités de visites inférieures que celles permises aux hommes.