Texte : Sarah Braun
Les bulles ont le vent en poupe, au Grand-Duché ! Avec une production qui a atteint les 3.5 millions de bouteilles produites, le crémant luxembourgeois reste une valeur sûre, qui a été largement distinguée à l’occasion de la 30e édition du Concours National des Crémants de la France et du Luxembourg.
Fort de l’adage « mieux vaut un bon crémant qu’un mauvais champagne », le Grand-Duché à maintes fois remis sur le métier ses techniques et savoir-faire pour se distinguer dans cette catégorie qui a pu, autrefois, souffrir d’une mauvaise réputation. A raison ! Le crémant de Luxembourg reflète parfaitement les efforts de qualité auxquels les viticulteurs luxembourgeois sont confrontés. Le procès complexe nécessaire à l’élaboration du crémant est particulièrement important pour les vignerons, ce qui a largement contribué au rayonnement du pays lors de la dernière édition du Concours National des Crémants de la France et du Luxembourg.
Pour cette édition, un peu spéciale, pas de « grande dégustation », à Beaune, comme à l’accoutumée, mais une déclinaison régionale, plus propice aux petits comités. Dans chaque région, un jury composé de vignerons, mais également d’oenologues, de journalistes et de représentants du secteur Horeca se sont donc attachés à déguster à l’aveugle les quelque 691 produits en lice cette année.
20 médailles d’or
Parmi les 93 médailles d’or décernées, 20 ont ainsi été attribuées à des crémants luxembourgeois, à l’instar de Gales héritage millésime 2015 (Caves Gales SA), pour la catégorie brut millésimé (Caves Saint Martin) ; St Martin crémant rosé brut pour la catégorie rosé brut. Le crémant Élegance (Caves Desom) a quant à lui raflé la seconde place pour la catégorie blanc brut : cinq médailles d’argent ont en effet également été décernées aux domaines luxembourgeois, sur les 77 attribuées. Vingt médailles de bronze ont également récompensé les crémants en lice, mais aucune au Luxembourg.