Calculé par le Statec, l’indice des prix à la consommation se redresse de 0,5% par rapport au mois dernier. Un mouvement qui s’explique par le rebond des prix des produits pétroliers et, dans une moindre mesure, par la hausse des prix des produits alimentaires.

Après quatre mois de baisses consécutives, la tendance au niveau des produits pétroliers s’est inversée. En un mois, les prix ont repris 7%. Parmi les plus fortes hausses, celle du mazout de chauffage sort du lot. Par rapport au mois de mai, les automobilistes dépensent à la pompe, 9,2% de plus pour un litre d’essence et 8,2% de plus pour un litre de Diesel. Comparés au mois de juin de l’année précédente, les prix des produits dérivés de l’or noir sont tout de même encore inférieurs de 16,2%

Les prix alimentaires augmentent quant à eux de 0,4%, en comparaison mensuelle. En comparaison annuelle, les prix alimentaires sont supérieurs de 3,7% par rapport à juin 2018, et de 0,2% par rapport à février 2020, le dernier mois avant l’éclatement de la pandémie au Luxembourg.

L’agrégat des services augmente de 0,4% et les hausses les plus importantes ont été notées pour la petite restauration ainsi que pour les salons de coiffure et d’esthétique, tandis qu’une réduction a été observée pour l’accès à Internet.

Par ailleurs, la collecte des prix a été moins affectée par le Covid-19, le mois dernier. Les relevés physiques de prix dans les points de vente ont notamment repris, tout en respectant les gestes barrières. Seulement, 4,8% des prix ont dû être estimés et les positions affectées se limitaient aux billets d’avion et aux voyages à forfait, où la majorité des prestations reprises dans l’indice des prix ne sont pas encore disponibles. Ces prix ont été imputés conformément aux lignes directrices européennes, dans le contexte de la crise du Covid-19.

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