Copilote sera le nom de l’application dédiée au covoiturage luxembourgeois, à la demande du gouvernement. François Bausch, le ministre du Développement durable et des infrastructures a annoncé lundi 5 février qu’elle sera disponible dès le mois d’avril prochain.
Près d’un an après la demande d’une plateforme de covoiturage, Copilote sera bientôt une réalité. En juillet 2017, onze offres ont été présentées au ministère, afin d’appuyer la réalisation de ce projet. Seule une a retenu l’attention, une « entreprise française appartenant à la SNCF ». Le portail se présentera sous la forme d’une application ainsi que d’un site internet. Des tests sont effectués dès ce mois-ci par des entreprises au Luxembourg.
Le Uber luxembourgeois
En ce qui concerne le choix du nom de l’application, le ministre explique: « nous avons choisi ce nom, car il peut être facilement compris aussi bien en français qu’en anglais, allemand ou luxembourgeois ». Un service qui reprend les codes de l’entreprise californienne Uber. « Vous serez géolocalisé et l’automobiliste qui passe près de vous et qui a de la place dans sa voiture pourra se signaler » avait-il indiqué à Paperjam en été dernier.
De plus en plus d’intéréssés
Depuis novembre 2017, le ministre des Transports envisage un projet qui ouvrirait la bande d’arrêt d’urgence au covoiturage. Des tests seraient effectués sur l’autoroute A6, aux heures de pointes. Mais attention, cette bande ne deviendrait pas une troisième voie de circulation pour autant. Des mesures ont ainsi été prévues pour éviter les abus. Il faut au minimum trois passagers à l’intérieur du véhicule, rouler à une vitesse réduite et celle-ci ne serait empruntable qu’aux heures de pointe, surveillance vidéo à l’appui. Notez tout de même quel le projet n’est pas encore validé et donc circuler sur celle-ci reste illégal.
Le ministre a en outre profité de cette intervention pour rappeler que le Code de la route implique des règles et des sanctions, en cas de non respect des consignes.