En 2015, la CFL a enregistré à Luxembourg une hausse significative – et inquiétante – du nombre d’agressions.

Chaque année, le taux d’agressions au Luxembourg ne cesse d’augmenter dangereusement. Si les résultats en 2015 paraissaient déjà très inquiétants (une hausse de 79% est estimée par rapport à 2014 selon L’essentiel), il semblerait que 2016 ne s’annonce pas plus clémente.

Comme dans toute ville plus ou moins active, les gares sont réputées pour être des points culminants de trafics de drogue et/ou de vols, suivis ou non d’actes violents. Mais avec le nombre de voyageurs absolument considérable qui afflue depuis ces trois dernières années, les chiffres deviennent vertigineux: le compteur affiche un million de voyageurs supplémentaire, soit 22 millions en tout. Le nombre d’agressions n’a donc jamais été aussi important sur le réseau CFL.

Le problème, c’est que les catégories d’agressions sont nombreuses. En 2013, 17% de personnes interviewées avaient été harcelées au cours des cinq dernières années, 9% avaient subi des violences physiques, 4% avaient été victimes de vols avec violence, et 4% ont été victimes de violence sexuelle. En 2015, ces statistiques se sont vu presque tripler! De fait, entre harcèlement moral, harcèlement physique ou encore menaces, il devient difficile de ne pas être confronté de près ou de loin à une situation semblable.

Toutefois, la répression policière devrait se montrer plus exigeante car une réunion est prévue lundi entre le ministre de la Sécurité intérieure, Étienne Schneider, et le directeur de la circonscription de police, René Lindenlaub. Des mesures de sécurité renforcées sont de mise afin que les usagers et les personnels des transports en commun Luxembourgeois puissent circuler tranquillement. Quant aux CFL, ils garantissent être aptes à gérer les éventuels conflits.

 

Tifaine Pimentel