Walt Disney, disparu il y a cinquante ans, le 15 décembre 1996, a laissé derrière lui plusieurs pièces maîtresses du cinéma d’animation. Une liste qui ne cesse de s’allonger depuis sa mort avec de nombreux succès qui perpétuent son esprit féerique.
Retour sur dix films, devenus au fil des années des classiques de l’animation.
Blanche-Neige et les sept nains
Neuf ans après la première apparition de Mickey dans le court-métrage “Steamboat Willie”, Walt Disney ambitionne de passer à un format plus long. Son rêve se concrétise en 1937 avec l’adaptation du conte des frères Grimm. Trois ans de travail ont été nécessaires pour donner vie à Blanche-Neige, les sept nains et la méchante belle-mère. Paris réussi pour Walt Disney qui parvient à donner ses lettres de noblesse à l’animation
Cendrillon
Après des années de guerre et les précédents “Pinocchio”, “Fantasia”, “Dumbo” ou “Bambi”, qui ont déçu le public et endetté le studio, Disney renoue avec le succès en 1950 avec la sortie de “Cendrillon”. Là encore, c’est une princesse extraite de l’oeuvre des frères Grimm qui vient tirer d’affaires Walt Disney.
La Belle et le clochard
Cinq ans plus tard, le studio apporte à son animation deux innovations techniques, le son stéréo et le format cinémascope qui permet la vue panoramique. “La Belle et le clochard” est principalement connu pour sa scène mythique des deux chiens qui s’embrassent en dégustant un plat de spaghetti. Une séquence qui a été reprise et parodiée à de nombreuses reprises depuis.
Mary Poppins
En 1964, Walt Disney parvient à sortir ce film mêlant prises de vue réelle et animation, après des années de tractations houleuses avec Pamela L. Travers, l’auteure de la nurse britannique (leur relation a d’ailleurs été traitée dans le film de 2013 “Dans l’ombre de Mary”). Récoltant les louanges du public et de la presse, Disney tient enfin son chef d’oeuvre, récompensé par cinq Oscars, dont un revenu à son actrice Julie Andrews.
Les Aristochats
Ce n’est pas le premier film à sortir après la mort de Walt Disney, mais c’est le premier à se faire sans sa participation. Malgré son succès dans les salles, ce long-métrage de 1970 ouvre une nouvelle ère pour le studio qui ne parvient pas à transcender le public et les critiques pendant plusieurs années.
La Petite sirène
Il faut attendre 1989 pour que Disney connaisse un véritable renouveau. Encore une fois, c’est un univers féerique puisé d’un conte européen, l’histoire d’une princesse, qui permet au studio de renouer avec les spectateurs. Un filon qui sourit systématiquement à Disney depuis 1937.
Aladdin
Preuve de sa renaissance, la société enchaîne les succès. En 1993, elle attire pour la première fois une grande star du cinéma, Robin Williams. L’acteur prête sa voix au Génie, personnage qui participe au ressort comique du film.
Le Roi Lion
L’histoire de Simba est la parfaite illustration de la popularité acquise par Disney dans les années 90. En 1994, le long-métrage, sorte d’Hamlet situé dans la savane, reçoit un accueil des plus chaleureux, aidé par une bande originale d’Elton John truffée de tubes (“Hakuna Matata”, “Can You Feel the Love Tonight”). Couronné de deux Oscars, “Le Roi Lion” marque l’apogée de l’animation chez Disney.
Toy Story
Deux ans plus tard, Disney révolutionne le genre en proposant son premier film en images de synthèse 3D. Immense succès, “Toy Story” marque la première collaboration entre le géant américain et Pixar, studio racheté par Disney dix ans plus tard. Les aventures de Woody et Buzz l’éclair ne sont que les premières d’une longue liste, complétée depuis par “Le Monde de Nemo”, “Cars”, “Ratatouille”, “Monstres et Cie”, “Wall-E”, “Là-Haut” ou “Vice-Versa”.
La Reine des neiges
En 2013, Disney décroche le plus gros succès de son histoire grâce à la princesse Elsa. Avec 1,2md$ récoltés, le long-métrage prend la neuvième place du box-office toutes époques et genres confondus et monte sur la première marche dans la catégorie animation. Sans parler de son tube entêtant “Libérée, délivrée” que toute la planète a repris en coeur.