Alors que TomTom Traffic Index place la capitale à la 64ème place sur 403, de son classement des villes les plus encombrées du monde, la Fondation Idea prévoit une augmentation de 50 000 voitures d’ici 2025. Une situation problématique qui intervient dans un contexte où le gouvernement souhaite justement revoir sa stratégie de mobilité durable afin de désengorger les routes du pays dans un soucis environnemental.
Avec 133 nouveaux frontaliers chaque jour sur les routes et ses quelques 121 nouveaux postes crées chaque semaine, le Luxembourg voit son nombre de travailleurs augmenter continuellement depuis 5 ans. Parmi eux, 73 000 salariés « autosolistes », seuls au volant de leur voiture donc qui encombrent les routes du pays et de la capitale. De fait, l’enjeu est de taille et s’inscrit dans l’objectif émis par le gouvernement de trouver justement des solutions alternatives afin de réduire la « congestion aux heures de pointe, tout en transportant 20% de personnes de plus en qu’en 2017 », et ce d’ici 2025.
Dans le cadre de sa « Stratégie pour une mobilité durable » (Modu 2.0), mise en place en 2018, il prévoit ainsi différents scénarios. Covoiturage, transports en commun, piétons et vélos sont autant de moyens envisagés pour fluidifier la mobilité luxembourgeoise. Dans les faits, la réalisation de cet objectif pourrait passer par la création de parking relais, d’aires de travail sur les grands axes routiers, mais également de créer de nouvelles voies réservées aux covoitureurs sur les autoroutes les plus empruntées.
D’autres leviers sont également envisagés afin d’encourager encore un peu plus les automobilistes à partager leur voiture pour se déplacer. Parmi elles, des réformes fiscales avantageuses, la promotion du télétravail ou encore des péages différentiels.