Après une première mondiale au Thessaloniki Film Festival à l’automne dernier, le nouveau film de l’iranienne Sepideh Farsi, Demain je traverse arrive sur les écrans du Grand-Duché. Après une avant-première remarquée le 6 mars dernier dans le cadre du Luxembourg Film Festival, en présence de la réalisatrice, le film sortira dans les salles luxembourgeoises le 8 juillet.
I WILL CROSS TOMORROW a été co-produit par Ciné-Sud Promotion (France), Tarantula Luxembourg, Volya Films (Pays-Bas) et Pan-Entertainment (Grèce). Le long-métrage de la réalisatrice a été soutenu par le CNC (Aide aux Cinémas du Monde / Fonds Franco-grec), le Dutch Film Fund, et le Fonds national de soutien à la production audiovisuelle du Grand- Duché de Luxembourg entre autres.
Deux destins croisés sur fond de guerre et de crise économique
L’histoire est celle de Maria, policière grecque, mère célibataire et fille unique, qui jongle entre problème d’argent, une fille adolescente, une mère qui commence à se faire vieille et la crise grecque. Alors qu’elle perd son poste à Athènes, elle doit accepter un nouveau travail sur l’île de Lesbos. Là, elle croise la route de Yussef, un jeune syrien qui a fuit la guerre et qui transite vers l’Europe. Demain je traverse raconte le parcours de ces deux personnages, qui chacun, fuit son destin.
Née à Téhéran (Iran), Sepideh Farsi s’installe à Paris en 1984 pour étudier les mathématiques. Après plusieurs années de photographie, elle commence à réaliser des courts-métrages et des documentaires, parmi lesquels HARAT et TEHERAN SANS PERMISSION (présentés à Locarno). Elle réalise ses premiers long-métrages REVES DE SABLE et LE REGARD, sélectionnés à Rotterdam, puis LA MAISON SOUS L’EAU et le documentaire CLOUDY GREECE avant RED ROSE qui a été présenté en première mondiale au Festival de Toronto en
2014. DEMAIN, JE TRAVERSE est son nouveau film.
