En apprenant la triste nouvelle du décès d’André Courrège la semaine dernière, l’idée d’un hommage à son travail s’imposait.

Et pour ça, pouvions-nous évoquer une pièce plus représentative, voire iconique, que la mini-jupe? Créateur emblématique des sixties, il en inventa l’essence même à travers des pièces devenues cultes et une silhouette caracréristique de ces folles années d’émancipation féminine.

“Mini, mini, mini” comme le chantait Dutronc. La jupe se raccourcit à mesure que se libèrent les moeurs. Allongeant la jambe, insufflant un air jeune et mutin, Courrège réinvente la femme en même temps qu’il libère son vestiaire.

50 ans plus tard, on l’aime encore. En jeans avec des baskets, habillée avec des bottes, sensuelle en escarpins… Les possibilités sont infinies pour cette pièce devenue un basique de notre garde-robe.

Belle, belle, belle

On la choisit à carreaux, plissée, en cuir, boutonnée, peu importe pourvu qu’elle soit courte! On l’aime de jour portée avec une chemise en jeans glissée dedans, une paire de baskets et un beau manteau camel. Ou plus BCBG, à carreaux avec un col roulé en cachemire gris, un caban ou un pardessus et des chelsea boots. L’allure Mods réinventée.

Une fois la nuit tombée, on en profite pour oser les escarpins. On choisit sa jupe simple et efficace, ni trop courte ni trop longue, mi-cuisse. On enfile notre plus beau body noir, un blazer à la coupe parfaite, un collant opaque et on chausse notre paire de talons hauts. Promesses d’une silhouette élancée et de jambes fuselées.

Tout terrain, recyclable à l’infini, ça ne fait aucun doute qu’affublée de notre mini, on sera belle, belle, belle!

Le bon shopping:

Mini-jupe en crêpe, Michael Kors – 150€

Mini-jupe en flanelle à motifs tartan, Madewell – 147€

Mini-jupe rose Joboba, Maje – 72,50€

Mini-jupe zippée noire, Mango – 14,99€

 

Hélèna Coupette

 

 

Crédit photo: Getty Image