Coup de chaud, fatigue, douleurs… La période du cycle menstruel peut être accompagnée de symptômes particulièrement durs à vivre lors de fortes chaleurs et de canicule. Voici quelques conseils pour mieux les supporter à plus de 30 degrés.
“Au point de vue hormonal, la période prémenstruelle demande de lever le pied”, explique Gaëlle Baldassari, autrice de du livre “Kiffe ton cycle”, aux éditions Larousse. Cette période, qui se situe généralement entre deux et sept jours avant l’apparition des règles, demande un surplus d’énergie au corps. Associé aux fortes chaleurs, il peut être difficile de s’y adapter et donc de ressentir une forte fatigue. “Il ne faut pas hésiter à s’écouter et renoncer à certaines activités si on le peut”, conseille la spécialiste.
Autre symptôme lors des menstruations : la température corporelle augmente de 0,3 à 0,7 degré après l’ovulation. Cela est dû à la sécrétion de progestérone à cette étape du cycle menstruel. Un état qui peut se caractériser par des bouffées de chaleur, des frissons, une sensation de vertige ou encore une accélération du pouls. Un inconfort d’autant plus accentué en cas de canicule et qui peut même empêcher certaines femmes à trouver le sommeil la nuit.
Comment passer cette période ?
“L’un des facteurs de règles douloureuses est la déshydratation”, rappelle Gaëlle Baldassari. Un phénomène qui peut être accru en période de canicule. Il faut penser à boire régulièrement de l’eau et ne pas oublier les aliments qui en contiennent naturellement. Pastèque, melons, tomates… autant de façons détournées de consommer de l’eau. De plus, la transpiration fait perdre au corps de l’eau et des minéraux. Pour ne pas tomber en carence, l’experte conseille de prendre du magnésium.
Pour limiter les symptômes, il est possible de faire un “bain dérivatif”. Il s’agit de mettre du frais sur la zone du périnée, avec de l’eau ou des poches de gel. “Ce n’est pas scientifiquement prouvé, mais cela fonctionne chez certaines femmes”, commente Gaëlle Baldassari.
Les sous-vêtements sont à choisir avec minutie. La spécialiste recommande de fuir les dessous en matière synthétique et d’éviter les protections jetables “plastiques”. Au contraire, elle conseille les dessous en coton, ou les protections lavables. Cela limite le risque de mycoses. “Le coton absorbe puis sèche, contrairement aux équivalents en matière synthétique”.
Enfin, en cas de douleurs, exit la bouillotte utilisée tout l’hiver. “Vous pouvez essayer de mettre du froid”, conseille Gaëlle Baldassari. Le froid est un antidouleur plus efficace que le chaud. Cette période de canicule peut-être l’occasion d’essayer cette méthode, et si elle vous correspond, de renforcer votre arsenal contre les règles douloureuses.