Depuis 2016, Ambiance Royer, la société spécialisée dans les cheminées à Luxembourg est entre les mains de Valérie Callemeyn et Laurence Holmes.
Les deux amies ont repris le flambeau de cette entreprise historique qui a su s’adapter aux tendances et sans cesse se renouveler. Et les deux amies n’ont pas fini de poursuivre cette belle histoire. Rencontre avec deux heureuses entrepreneuses charismatiques !
Quel parcours avez-vous suivi ?
Valérie : Je suis diplômée de l’institut Saint Luc, section Beaux-arts, en architecture d’intérieure et j’ai immédiatement été engagée chez « Ambiances Royer » par l’ancien gérant, en 2002. Au début, le secteur était limité aux cheminées puis, au fil du temps, nous avons développé d’autres départements consacrés à rénovation. Je me suis associée avec Laurence, en juin 2016, mais nous sommes amies de longue date !
Laurence : J’ai d’abord été indépendante pendant près de 15 ans, dans le secteur de la coiffure. Mais, suite à un souci de santé, j’ai été contrainte de me réorienter. Fin 2014, Valérie – avec qui je suis amie depuis 25 ans et qui connaît ma situation –, me propose le poste de secrétaire comptable au sein de la société « Ambiances Royer ». La suite, vous la connaissez !
Vous mettre à votre compte était-il une priorité ?
Valérie : Pour moi, c’était un passage obligé afin de pouvoir développer ma créativité et l’entreprise.
Laurence : Mes parents étaient indépendants, je l’ai été moi-même été 15 ans durant. Ce n’est que la suite logique et naturelle des choses ! J’ai ça dans le sang, je crois (sourire).
Quels avantages trouve-t-on à s’installer au Luxembourg ?
Dans notre cas, c’était avant tout une belle opportunité, puisqu’il s’agit d’une reprise de société. Mais nous tenions à ne pas la délocaliser.
Le secteur des cheminées est davantage masculin. Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce milieu ?
L’aspect technique est important, les formations sont donc les mêmes que l’on soit un homme ou une femme. Il n’y a pas de différence.
De quels appuis avez-vous bénéficiés ?
L’ancien gérant possédait la société depuis plus de 30 ans : il nous a donc fait partager son expérience, acquise durant toutes ces années. Valérie, elle, est titulaire du label « energie fir d’zukunft ». Et nous suivons, ainsi que notre personnel, régulièrement diverses formations. C’est fondamental.
Comment parvenez-vous à jongler avec vie privée et professionnelle ?
Cela nécessite beaucoup d’organisation. Mais le fait d’être deux à la tête de la société, et d’être complémentaires, et un solide atout !
Quelle est votre plus belle réussite ?
Avoir réussi à fidéliser notre clientèle, qui, quel que soit son projet de rénovation, fait et refait appel à nous.
Être une femme : faiblesse ou force dans l’entreprenariat ?
Cela dépend des fois. Parfois, nous passons à côté de contrats parce que nous sommes des femmes. Il y a encore quelques « machos», mais heureusement, c’est de plus en plus rare (rires) !
Cela dit, depuis quelques temps, nous avons remarqué que c’est plus souvent la femme qui, au sein du foyer, prend la décision de pousser la porte de notre showroom, ou passe un coup de téléphone afin de convenir d’un rendez-vous. En tant que femme, on voit chaque chose d’un œil neuf, et on a le sens pratique et de l’organisation. Et puis, nous, nous savons faire plusieurs choses en même temps (rires) !
Quels sont vos rituels ?
Nous prenons, chaque jour, notre lunch ensemble, pour faire le briefing de la journée du lendemain.
Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent fonder leur entreprise ?
Si votre projet tient bien la route et que vous êtes bien entourées : foncez !
Quels sont vos projets ?
Avancer, avancer et encore avancer (sourire) !