Réunis mercredi, les parlementaires ont – enfin – validé l’accord de divorce entre le Royaume-Uni et Bruxelles, au terme de trois années de négociations houleuses.

Alors que sa prédécesseur, Theresa May avait échoué à faire adopter l’accord négocié avec l’Union Européenne, le Premier ministre Boris Johnson avait promis de réaliser le Brexit et de sortir définitivement le Royaume-Uni de l’Union Européenne avant le 31 janvier. C’est désormais chose faite, puisque les parlementaires britanniques ont définitivement approuvé l’accord qui doit être promulgué par la reine Elizabeth II dans les prochains jours.

Après plusieurs navettes entre la Chambre des lords, non élue et la Chambre des communes, cette dernière a finalement désavoué les modifications du projet de loi voulues par la Chambre des lords. Début janvier, les députés avait donné leur feu vert à l’accord. Le texte avait ensuite été porté devant la Chambre des lords qui avait adopté cinq amendements au texte, infligeant autant de revers au gouvernement, concernant notamment les droits des citoyens européens résidant au Royaume-Uni ou les enfants réfugiés non-accompagnés.

A l’initiative de David Cameron, en 2016, le référendum avait été remporté à 52% par le « Leave ». Cette adoption définitive entérine donc trois ans de conflits entre Bruxelles et Londres et devra permettre au Royaume-Uni de quitter l’Union Européenne avant la fin du mois. Une première dans l’histoire européenne.