Véritable casse-tête pour de nombreux parents, trouver une place dans uns structure d’accueil relève parfois du parcours du combattant. Afin de soulager les familles, le gouvernement a annoncé mercredi matin la création de nouvelles structures. Pensé comme des « mini-crèches », ce mode de garde hybride devrait être inauguré dès la rentrée prochaine.

A mi-chemin entre l’assistante maternelle et la crèche, ces structures d’accueil présenteront l’avantage de ne pas excéder un chiffre de 11 enfants par mini-crèches, et ce dans une souci de proximité (géographique et humaine) et afin de garantir la meilleure qualité d’accueil pour les enfants.

Point de risques de dérives puisque, même si elles seront libres dans le choix de leur statut juridique (entreprise ou association, quand elles ne seront pas prises en charge directement par les communes), chaque structure devra être dirigée par deux professionnels, dont l’un – au moins – devra être éducateur (gradué ou diplômé) pour pouvoir recevoir son autorisation d’ouverture. Ces mini-crèches pourront accueillir jusqu’à 11 enfants donc, âgés de 0 a 12 ans. Cependant chaque structure ne pourra accueillir plus de quatre enfants de moins d’un an.

Les mêmes exigences que les crèches dites « normales »

Alternatives aux systèmes de gardes déjà existants, ces nouvelles structures pourront également bénéficier du chèque-service, aux mêmes conditions, à l’instar des 20h de gratuité si elles disposent d’un programme d’éducation plurilingue pour les enfants de 1 à 4 ans. L’occasion pour le ministre de saluer cette accélération du plurilinguisme au sein de sa politique éducative, avec près de 94% des enfants de 1 à 4 ans profitant de cette nouvelle mesure, même si Claude Meisch souligne qu’il s’agit encore « d’une phase de transition ».